2016-2022 : Discours d’Allemands sur la crise anglophone
- Novembre 2020 : Andreas Mehler, directeur de l’Institut Arnold Bergstraesser et spécialiste de la politique de développement : « l’Allemagne est évidemment l’ancien colonisateur, elle a probablement toujours une certaine responsabilité historique si on considère que le passé colonial allemand n’était pas exempt de répression. Le mandat français de la Société des Nations est dans le mémoire de beaucoup mais déjà avant, les autorités allemandes n’étaient pas des anges ».[1]
- Novembre 2020 : Ottomar Von Holz, député du Bundestag et spécialiste de la prévention civile des crises en ces termes : « je pense qu’il sera nécessaire que le gouvernement allemand intensifie ses efforts pour forcer la France à approuver les initiatives internationales pour le Cameroun ».[2]
- 13 mai 2019, à l’ONU, la question de « la crise humanitaire au Cameroun » a été portée au Conseil de sécurité de l’ONU par l’Allemagne, les États-Unis d’Amérique, la République Dominicaine et le Royaume-Uni de Grande Bretagne
- 27 juin 2018, Motion du groupe Libéral Démocrate « le Bundestag a organisé des débats sur le Cameroun et une cinquantaine de députés ont appelé le gouvernement à suspendre sa coopération économique avec le Cameroun, en cas de nouvelles violations des droits humains en zone anglophones ».[3]
A suivre
[1] Johannes Peter Senk, L’Allemagne sollicitée pour résoudre la crise au Cameroun, 17.11.2020, disponible sur https://p.dw.com/p/3IOXJ consulté le 22.09.2022 à 22h39.
[2] Ibid.
[3] International Crisis Group, Crise anglophone au Cameroun : comment arriver aux pourparlers, Mai 2019