Culture: The Burden of Memory relit Mongo Beti

La Villa allemande à Yaoundé a accueilli le 11 Novembre 2019, le tout premier panel sur la discussion du livre. L’invité de ce panel conduit par la Princesse Marilyn Douala Manga Bell, est le professeur Ambroise Kom. Il a évoqué les perspectives pour le développement de l’Afrique en cette période post coloniale.

Deux heures de présentation et d’échange autour de ces questions. Dans le but de présenter l’importance de la littérature dans les perspectives de reconstruction de l’Afrique, Ambroise Kom s’est appuyé sur les œuvres de Mongo Beti. Puisqu’il a d’une part, évoquer la biographie et la bibliographie de cet auteur camerounais célèbre, et d’autre part proposer des solutions.

« Mongo Beti était un auteur qui écrivait sur l’actualité. Et dans ses œuvres, il dénonçait les rapports inégaux qui existaient entre les colonisateurs et les colonisés » déclare-t-il.  Selon lui, les africains doivent écrire leur narration et l’africain ne doit pas resté subalterne. Car s’il attend qu’on lui donne la parole, cela n’arrivera pas. Il a également incité chacun à se battre avec les éléments de son époque, en ce moment où la question d’identité se pose.

La diversité culturelle est une opportunité

Pour preuve, « en cette période post colonial, le problème n’est pas la reconstruction de l’Afrique mais plutôt de construction. Car notre identité c’est ce qu’on construit tous les jours. Elle mute en fonction des milieux. Le Camerounais qui fait 5 ans en Allemagne devient « métisser ». Car il est à la fois Camerounais et Allemand » affirme-t-il.

Si pour certain, la construction de l’Afrique est impossible en cette période où l’Afrique regorge d’une diversité culturelle, le professeur Ambroise Kom a tenu à rappeler que cela n’est pas un frein mais une opportunité. Par ailleurs, pour mettre un terme à cet échange, la Princesse Marilyn Douala Bell a évoqué le rôle et la place de l’art dans le développement de l’Afrique. « L’art est facteur d’éducation, d’émancipation, d’éveil des conscience pour sortir du cercle vicieux dans lequel on cherche à nous enfermer ».

Dalhia Mbeutcha

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