La GIZ apaise les atteintes au droit à la liberté au Mali
Commission Vérité, justice et réconciliation (CVJR). Voilà l’instance qui a reçu l’appui technique et financier de la Coopération allemande à travers le Projet d’appui à la stabilisation (PASP) mis en œuvre par la GIZ au Mali. Le bras séculier du gouvernement fédéral en matière de développement entend faciliter l’apaisement des atteintes au droit à la liberté.
Suivant les informations disponibles, au cours de la première audience publique le dimanche 8 décembre 2019, plus de 400 invités et un panel dirigé par 7 commissaires de la Commission vérité, justice et réconciliation étaient réunis au Centre international de conférence de Bamako. L’on apprend que 13 Maliens et Maliennes sont venus de toutes les régions du pays pour relater leurs expériences individuelles liées aux atteintes au droit à la liberté.

Sur les supports de communication digitale de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Mali, l’on peut lire que « les récits couvraient des détentions arbitraires, des séquestrations et des enlèvements. La salle du Centre international de conférence de Bamako était remplie d’émotion, les récits reflétaient la diversité des violences commises au Mali dans le passé de 1960 à nos jours ».
Grâce aux financements obtenus de la GIZ, ce mécanisme de justice transitionnelle a pour objectif de donner la parole aux victimes de violations des droits de l’homme pour reconnaître publiquement leurs souffrances et de faciliter un début de guérison. Après l’audience du 8 décembre 2019, il est annoncé « 5 autres dans les mois à venir ».
PN