Santé : La prévention du VIH/Sida en zone CEMAC coûte 78 millions d’euros à la KfW depuis 2005
L’accord de financement a été signé le 12 novembre 2019 dans les bureaux de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) à Yaoundé, la capitale du Cameroun. En plus de ce pays, le financement servira à barrer la voie au VIH/Sida au Congo, en République centrafricaine, au Tchad, en Guinée équatoriale et au Gabon.
Suivant les informations communiquées à la presse, il s’agit d’un accord inter-gouvernemental entre la Cemac et la République fédérale d’Allemagne qui rentre dans la 6ième phase du Projet Prévention VIH/Sida en Afrique centrale (PPSAC) attendue dès 2021.
Le projet mis en place par l’Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) « a reçu depuis octobre 2005 à nos jours (12 novembre 2019), un montant de 78 millions d’euros (soit environ 51,164 milliards FCFA, la monnaie locale de cette région, Ndlr) de contributions financières du gouvernement allemand à travers la Banque allemande pour le développement KfW », renseignent les sources diplomatiques.
Dans sa mise en œuvre, le Projet Prévention VIH/Sida en Afrique centrale (PPSAC) vise à assurer la disponibilité des préservatifs de bonne qualité et à moindre coût, à sensibiliser pour le changement de comportement de la cible vis-à-vis du VIH/Sida et de lutter contre la stigmatisation et la discrimination envers les personnes infectées et affectées par le VIH.
D’après les informations disponibles, les deux premières phases du Projet Prévention VIH/Sida en Afrique centrale (PPSAC) ont respectivement bénéficié de 10 millions d’euros, l’équivalent de 6,559 milliards FCFA et de 23 millions d’euros, soit 15,087 milliards FCFA.
Pierre Nka